Story

Je suis né à New York il y a 30 ans de cela. J'ai vécu avec mes parents dans le Bronx. Au début, je voyais peu mon père, il était peu présent car il était routier. Petit j'étais turbulent, agressif, une vrai petite frappe, j'aimais beaucoup le football américain et les contacts. Beaucoup disaient que je finirais en prison car c'était ma destinée. Quand j'ai entendu ça pour la première fois, j'ai pleuré comme n'importe quel gosse et pour leur prouver qu'ils avaient tord. J'ai eu beaucoup de mal mais au final, on ne disait plus de moi que j'étais une brute, mais que j'avais du caractère. J'avais douze ans quand un premier drame frappa ma vie, mes parents divorcèrent, maman lassée des absences de mon père, connu un jeune avocat et ils se marièrent assez vite après le divorce. De cette union, était née un demi-frère, un gosse que je ne supportais pas et qui me le rendait bien. Avec mon beau père, cela ne ce passait pas très bien non plus, ce mec avait beau avoir beaucoup d'argent, il n'en restait pas moins qu'un con ! L'ambiance était tendue à la maison et ma mère prenait toujours sa défense mais jamais la mienne. Les visites chez mon père se faisaient de plus en plus fréquentes, il habitait toujours New-York à cette époque. Il connu une jeune femme lui aussi, un soir il avait perdu le contrôle de sa camionnette et embouti une voiture, c'était celle de Salma, une jolie métisse hispano-américaine de quelques années sa cadette, pour ce faire pardonner et aussi écrire le constat au sec, il l'invitait à boire un café en attendant la dépanneuse. De fil en aiguille, ils se sont revu et enfin déclaré. Quand il me l'a présenté, cela faisait un mois qu'ils flirtaient. Elle nous accueillit à bras ouvert, nous expliquant, qu'elle ne se considèrerait jamais comme notre mère car nous en avions une mais que si nous avions besoin d'elle, elle serait là. Ma soeur, paru peu encline à lui donner une chance, moi j'avoue que c'était le contraire, je l'aimais bien et ma situation était un peu plus délicate avec ma mère.

Aussi bien que quand ils emménagèrent à Woodstock, mon père et Selma m'accueillirent chez eux à une condition : que je fasse mon maximum à l'école et que je tente d'aller à l'université, bref que je tente tout pour réussir dans la vie. Je changeais de vie vers seize ans. Je quittais Big Apple pour une plus petite ville mais tout aussi mythique. Tout là bas tournait autour du célèbre festival et moi je mettais à la boxe. Ce sport me défoulait comme il faut je découvrais aussi un autre milieu, en effet dans ma salle, il y avait le sorteur d'un bar, il me prit sous son aile et m'entrainait comme si j'étais son fils. C'est comme ça que je connu le Black Sun. Voulant me faire un peu d'argent de poche, je commençais comme pas mal de gosse à livrer les journaux. Quelques jours après mon dix-huitième anniversaire, en rentrant, je trouvais la police à la maison. Ma belle mère en pleur, une femme d'après peu près son âge lui tenant l'épaule en s'excusant de lui apprendre une telle nouvelle. Désolée, voilà tout ce que j'entendis avant de revoir Salma de nouveau fondre en larmes après avoir posé les yeux sur moi. Je ne comprenais pas très bien, pourquoi cette rousse sexy et armée comme Rambo était désolée et surtout pourquoi la seconde femme de mon père était encore plus en larmes en me regardant. Finalement c'était le coéquipier de la femme qui me prit à part et me parlait doucement pour m'annoncer la douloureuse nouvelle, mon géniteur avait été abattu par une balle lors d'un braquage, une bande de fou s'était qu'il était devait livrer de l'argent alors qu'il ne s'agissait que de matériel hifi. Un homme tué pour des putains de chaine hifi ... Dire que je voulais lui présenter une fille le weekend suivant ... Plus rien ne serait comme avant ! Avec ma famille, nous enterrions mon père et nous faisions notre deuil. Je continuais à vivre avec Salma presque comme avant, notre entente était toujours cordiale sauf que je commençais à travailler comme barman après ma rupture. Je bossais au Black Sun avec mon entraineur de boxe. Je commençais en faisant la plongée. Puis petit à petit je servais les clients, jusqu'un soir ou une nouvelle dont le nom de scène était Heaven, un homme trop entreprenant, un vrai connard puisque je suis franc, je vais le nommer comme ça, avait posé ses mains sur et était devenu trop entreprenant à mon gout. J'étais intervenu, j'avais toujours eu pour ordre d'être le premier à le faire. . J'allais la trouver directement après les incidents dans les loges, je voulais savoir ce qu'elle avait ressentis mais également lui donner des conseils pour éviter entre autres que les clients lui demandent de trop. Depuis ce jour là, à la fin de nos services, on a pris l'habitude de discuter ensemble et au fil du temps, on c'est rapproché, on est devenu ami dans un premier temps et depuis quelques années maintenant amant. Oui Heaven, Theoxane de son vrai prénom et moi on couche ensemble. Dire qu'au début c'était elle qui imposait sa loi, elle dictait nos rendez vous. Peu à peu, j'ai réussi à imposer mes envies, quand je trouve personne ou tout simplement quand j'ai envie d'elle, je la rejoints.

Près de trois ans après, le bar était racheté par un certain Thomas, Tom pour nous tous, il ne changeait pas beaucoup de choses dans la boite, des prix, des cocktails mais pas l'équipe. Mon mentor avait quitté la boite avec ce changement de patron et moi j'étais promu chef de la sécu. L'ambiance avec Tom était toutefois tendue, enfin juste entre lui et moi. La raison ? Theoxane qu'il voulait reconquérir tout simplement. Il voulait me prendre mon jouet sexuel préféré et il en était hors de question. Je m'interposais à chaque fois quand il voulait lui parler en ma présence. Sans ça c'est un bon mec qui tient à ces filles. Theo en parlant d'elle, elle est bien plus que mon jouet sexuel préféré, c'est aussi une amie, ce que je n'oublierai pas c'est le geste qu'elle fait en me proposant de venir vivre chez elle quand j'ai failli me retrouver à la rue il y a deux ans et demis d'ici. Mon proprio divorçait et voulait reprendre l'appart qu'il me louait du jour au lendemain. C'est comme ça que je vis encore aujourd'hui, ce qui m'amuse c'est quand elle ramène un mec que je ne connais pas dans son lit, je débarque dans sa chambre et je me fais passer pour son petit copain. Cela l'irrite et elle m'engueule mais elle ne m'en veut jamais. Je me demande si un jour Theo accepterait que l'on se filme quand on s'envoie en l'air pour la société de film porno avec laquelle je suis sous contrat. Je mène aujourd'hui, la vie que je voulais, je ne me drogue pas, je suis clean question alcool, même si je m'autorise un verre de temps en temps avec Theo ou un collègue mais c'est tout. Je suis comme mon père l'aurait voulu. Je suis un adulte responsable.

Toi derrière l'écran